Hier soir, c’était NPG « Lockdown » Party sur Twitch, et grâce aux infatigables festoyeurs de schkopi.com et au flamboyant chanteur Nicolas Gabet, l’héritage musical et la mémoire et Prince étaient plus vivaces que jamais.
On se souvient encore de la géniale soirée du Mac Mahon du 21 juin 2016, où la fine équipe de schkopi.com nous avait fait (re)découvrir moult documents extraordinaires – concerts, clips, interviews… Hier soir, pendant près de quatre heures, c’est reparti de plus belle mais, confinement (dés)oblige, c’est à une cybersoirée sur canapé que nous fûmes cette fois conviés, bien calés devant nos écrans – votre humble serviteur avait branché son smartphone sur sa télé, et ça envoyait. À 20h30 pétantes, la Party a donc commencé et là… Hé bien, là, justement, désolé, on ne vous dira rien, car si d’aventure le Prince Estate avait vent de ce que nous avons pu voir pendant plus de deux heures… Enfin, vous voyez c’qu’on veut dire quoi… Shhh…
En résumé, on savait que Prince était le plus grand créateur et performer de ces quarante dernières années (et sans doute très bientôt écrira-t-on « de tous les temps »), mais le bonheur, et surtout l’émotion de pouvoir (re)découvrir des documents aussi hallucinants les uns que les autres (ah !, cette version live de Question Of U… Oh !, ce faramineux All The Critics Love You In Montreux millésime 2009, etc., etc.) nous a une fois de plus permis de mesurer à quel point ce grand petit homme était unique en son, en ses genres, et qu’il faudra sans doute attendre (très, très) longtemps avant qu’un artiste de ce calibre réinvente la musique quatre décennnies durant avec une telle maestria.
Merci schkopi.com, et merci, aussi – un GRAND merci – à Nicolas Gabet, qui nous offrit un show princier-confiné (seul au Divan du Monde !) face à son piano, s’appropriant avec gourmandise et virtuosité, tel un chanteur de cabaret touché par la grâce (quelque part entre le Billy Joel époque Piano Man et Rufus Wainwright III) une set list special request dictée par les fans, qui mêlait grands classiques, perles rares et mêmes instrumentaux cultes (Alexa de Paris !). Sur quelques titres, il fut virtuellement rejoint par ses potes de l’Immense Petit Cabaret, et il nous tarde de le réentendre en live de chez live, sur scène, quand la pop life aura repris son cours normal.
Photo : Extrait du clip de Partyman (NPG Records).